En milieu de semaine, l’établissement barséquanais a fait partie des sites d’accueil de l’épreuve pratique de ce concours national.
Le club du Syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiments et levages (Seimat) organise depuis une dizaine d’années à travers la France un concours destiné aux élèves de CAP et de Bac Pro. Le lycée Val-Moré de Bar-sur-Seine n’y est pas étranger, puisqu’il a accueilli en milieu de semaine l’épreuve pratique, la deuxième étape après la partie théorique consacrée à un QCM de 40 questions. Sur les deux jours, l’établissement a accueilli trois jeunes de CAP et six de Bac Pro, dont un local, Quentin Favier. Les autres venaient d’Obernai (Bas-Rhin), d’Armentières (Nord) ou de Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle).
Le cheminement compte
Cette deuxième phase exige la tâche suivante. Chaque concurrent doit réussir dans un temps imparti à réparer le même engin : une nacelle Manitou ATT150 en une heure pour un CAP, une mini-pelle JCB 8025 ZTS en deux heures pour un Bac Pro. « Les premiers ont moins de temps car ils disposent déjà d’une information sur la nature de la panne. Les seconds, eux, ne savent rien et partent de zéro », précise Philippe Milard, enseignant au lycée barséquanais et examinateur dans le cadre du concours. « Le temps d’intervention a son importance, mais on regarde également la cohérence de la procédure d’analyse, du cheminement, la pertinence des mesures et l’organisation. Ils sont en autonomie totale, c’est très formateur », poursuit-il. Un technicien de l’entreprise JCB, Rodolphe Cadiot, est également présent durant l’action.
Les notes des deux épreuves sont ensuite cumulées et déterminent le classement final. Une remise de prix est d’ailleurs organisée le jeudi 25 juin prochain au siège de l’entreprise Bergerat-Monnoyeur à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne). Mais le parcours pour arriver jusque-là est tout aussi important.